janvier 17, 2025
Chaque nouvelle année engendre son reflux de résolutions, de vœux pieux et d’amendements censés élargir l’horizon et l’élaguer de ses nuages pour promettre l’avenir en panorama, celui qui s’écrit avec un grand A.
La révolution planétaire devrait forcément en appeler à d’autres qui mèneraient enfin au supposé chemin de la félicité.
Quitte à être ambitieux, autant se jeter dans l’Opus Magnum, le Grand Œuvre, pas pour en retirer de l’or, tintant et matériel mais comme quête.
La pierre philosophale peut-être s’égrène-t-elle plutôt qu’elle ne se trouve ; dans nos petites joies quotidiennes, celles qui n’existent que dans nos soliloques et à travers nos sens.
La lumière d’hiver entre les branches nues, l’éclat dans l’œil avant le rire, la caresse d’une matière contre la peau, la rugosité douce d’une écorce sous la paume.
Et si l’éternité était contenue dans l’infinité de l’instant.
Le monde actuel nous servant l’œuvre au noir, le Grand Œuvre en nous est peut-être la seule transformation.
Devenons infini et Or vivant, un Grand Œuvre qui respire.
La Consigne