mars 31, 2025
En anglais le terme « silver lining » désigne le liserai de lumière qui transparait même au travers du plus noir des orages, le fil même infime de clarté qui traverse le plus dense des nuages.
C’est autour de ce faisceau têtu, de cet éclat toujours plus fort que l’ombre qu’est né le fil d’intériORités.
Sauf que la lumière vient ici de l’intérieur,
Celle de la matière,
Celles des artistes
🔅 La Consigne propose sa sélection d'Artistes avec pour fil conducteur la lumière telle qu'ils la capturent dans la matière.
🔅 IntériORités : les trésORs de la lumière dans la matière
🔅 6 artistes / 6 chemins lumineux
Jusqu'au 12 avril8 rue Bochart de Saron 75009 Paris
De 11h à 19h ( et rendez-vous si besoin)
Du mardi au dimanche
janvier 23, 2025
À quelques foulées de la Bastille se cache un des trésors du patrimoine, les ateliers de Rémy Garnier, bronzier d'Art. La maison occupe toujours la même adresse qui abrita la créativité visionnaire de son fondateur éponyme, le bourguignon qui fut l'un des inventeurs de la crémone.
La Consigne a été invitée la semaine dernière par NEWH (Collectif NEWH acronyme de Network of Executive Women in Hospitaly, créé en 1984 aux États-Unis c'est un réseau qui propose collaboration et de formation dans le cadre de l'industrie hôtelière et qui étend son influence brillamment en Europe) à découvrir cette parenthèse d’enchantement, d’Histoire et d’excellence.
Le monde des crémones s’est ouvert, tel un univers insoupçonné de délicatesse et de rêves. On découvre ces ornements sous un nouvel œil et dans une déclinaison qui paraît infinie, chérubin, nymphe se recoiffant, serpent enserrant le montant, gardienne d’épée médiévale, la créativité semble sans limite, le seul métronome est un savoir-faire de précision, ciselé dans la recherche de la perfection.
Chaque pièce, luminaire ou crémone, saisit dans son univers et exalte admiration et rêveries en même temps.
Un temps suspendu au cœur même de la perfection.
janvier 21, 2025
Chiharu Shiota, artiste conteuse-tisserande de poésie élance ses nuées arachnéennes sous une partie du Grand Palais depuis le début du mois de décembre avec une exposition intitulée « the soul trembles ».
Ses installations monumentales, à la hauteur du monument qui les abrite, déroulent ses emblématiques fils de soie sur un parcours de 1200 m2 proposant des œuvres comme des tableaux d’émotions successifs à traverser.
Arche, cocon, volutes ou encore tourbillons, les œuvres de l’artiste japonaise nous offrent un ballet où précision et confusion s’harmonisent à la perfection et dont l’onirisme reste le point d’orgue.
Celle qui dit « peindre en trois dimensions » nous projette dans son univers qui questionne, avec une candeur désinvolte, la complexité des liens humains, réseaux intimes, entre délicatesse, distance, liens ténus et solitude.
Ce travail titanesque a pris 10 jours de tissages et de broderies à installer et offre une expérience immersive unique au cœur du travail organique et sensible de Chiharu Shiota.
Une grâce et une poésie comme seule la magicienne japonaise sait les concocter.
« The soul trembles » Chiharu Shiota
Jusqu’au 19 mars 2025
Grand Palais • 3 Avenue du Général Eisenhower • 75008 Paris
janvier 17, 2025
Chaque nouvelle année engendre son reflux de résolutions, de vœux pieux et d’amendements censés élargir l’horizon et l’élaguer de ses nuages pour promettre l’avenir en panorama, celui qui s’écrit avec un grand A.
La révolution planétaire devrait forcément en appeler à d’autres qui mèneraient enfin au supposé chemin de la félicité.
Quitte à être ambitieux, autant se jeter dans l’Opus Magnum, le Grand Œuvre, pas pour en retirer de l’or, tintant et matériel mais comme quête.
La pierre philosophale peut-être s’égrène-t-elle plutôt qu’elle ne se trouve ; dans nos petites joies quotidiennes, celles qui n’existent que dans nos soliloques et à travers nos sens.
La lumière d’hiver entre les branches nues, l’éclat dans l’œil avant le rire, la caresse d’une matière contre la peau, la rugosité douce d’une écorce sous la paume.
Et si l’éternité était contenue dans l’infinité de l’instant.
Le monde actuel nous servant l’œuvre au noir, le Grand Œuvre en nous est peut-être la seule transformation.
Devenons infini et Or vivant, un Grand Œuvre qui respire.
La Consigne
novembre 18, 2024
Jeanne Vicerial, artiste-couturière, chercheuse et designeuse crée des « tricotissages » féminins, mi-corps, mi-sculpture, tricotage organique de structures presque vivantes sorties du tissage.
Invitée à faire un pas de deux avec l’univers de Pierre Soulages, l’artiste propose un exceptionnel dialogue posthume avec le maître de l’outrenoir au Vieux Musée de Nîmes.
Le peintre ayant été une immense source d’inspiration dans son cheminement artistique, c’est avec un travail d’une précision chirurgicale que la plasticienne incline sa révérence à Pierre Soulages en installant quatre œuvres monumentales dans la ville où il est décédé l’année dernière.
Une vertigineuse et minutieuse obscurité.
« Avant de voir le jour »
Jeanne Vicérial x Pierre Soulages
Jusqu’au 24 novembre 2024
Musée du vieux Nimes
octobre 14, 2024
Alice Fournier joaillère contemporaine de talent crée à partir des pierres, passionnée de gemmologie ce sont ces dernières qui l’inspirent.
Elle choisit des pierres d’exception et fait des assemblages audacieux et poétique.
Elle plie son exigence et son savoir-faire précis à une fantaisie qui lui est propre qu’elle nourrit de ses voyages, de la lumière ou même de rêveries, avec toujours la passion pour la gemmologie en trame de fond.
Ses créations sont des rencontres et un ballet délicat et précieux entre les pierres et elle… puis celles et ceux qui vont les adopter.
À l’occasion de sa nouvelle collection « Fidji », Alice Fournier invite La Consigne à faire un pas de deux entre l’Art et la joaillerie pour son premier pop-up parisien.
La Consigne se prête au métronome de la jeune joaillère Franco-Suisse du 21 au 26 octobre.
Venez nous rencontrer !
Alice Fournier x La Consigne
13 rue Mazarine
Du 21 au 26 octobre
octobre 09, 2024
Le résultat c’est un bistrot généreux en volumes et aventureux en goût, de la foccacia italienne au toum libanais au milieu des champs et à quelques minutes de la mer, exclusivement avec des produits locaux.
Rolland un lieu qui régale les sens et le sens.
octobre 09, 2024
Le lieu se mérite. Un coin bucolique qu’on atteint grâce à un train qui prend son temps et chemine dans des étendues d’un vert lisse avant de s’arrêter dans une gare avant Clermont-Ferrand.
Les artistes m’attendent pour m’emmener dans leur atelier.
C’est le jour le plus chaud de l’été. Le jardin, parsemé d’œuvres d’art d’un artiste ami de la famille, est un havre de fraîcheur et de poésie. Le voyage est complet.
L’apesanteur, la lumière et la délicatesse qui émanent du travail d’Atelier Horizon Verre se projette sur leur atelier.
Atelier Horizon Verre c’est 4 mains, deux univers, une multitude de savoir-faire et d’émotions, c’est Mélanie et Justin qui façonnent la lumière, chacun à leur façon.
L’Atelier est grand et composé de deux espaces séparés. L’un dédié à la cuisson et au polissage, l’autre au stockage et aux manipulations particulières. Cette dualité faisant écho à celle du tandem artistique.
S’ils travaillent de concert sur des créations communes, l’Atelier Horizon Verre c’est deux recherches créatives, à l’unisson ou en dialogue, qui étirent constamment leurs possibilités, vers une nouvelle perspective, extensible, toujours neuve, toujours plus poétique.
Né des affinités électives créatives de Mélanie Gracia & Justin Hemery pour un médium d’expression commun, l’Atelier Horizon Verre retrace la correspondance de leurs deux pratiques et univers.
Mélanie aime explorer des sujets variés avec une recherche constante d’association d’éléments à caractère figuratif ou abstrait, avec en arrière-plan permanent la mise en place d’un espace de dialogue avec celles et ceux qui vont regarder ses œuvres et qui restent les acteurs centraux de son travail.
Justin puise lui son inspiration dans la nature et la multitude des phénomènes qui en sont l’expression, minérale, météorologique, géologique, tellurique ou céleste. L’émotion qui découle de ses manifestations et l’humilité qu’elles induisent sont une source de recherche infinie pour lui. Il développe une recherche d’émotions multiples et une créativité aussi prolifique.
Le résultat de ces champs créatifs avec ouverture d’émotions en panoramique est l’Atelier Horizon Verre.
À la fin de la journée, je quitte à regret cette bulle bucolique nourrie à l’Art où le temps semble en suspens, les sens emplis de merveilles à égrener pour quelques temps.
Un travail lumineux et sensible à découvrir plus amplement ici
octobre 02, 2024
L’été a terminé sa course et projette en ce début d'automne ses derniers feux.
Plus doux, ils annoncent une saison rare, riche en couleurs et en éclats, un sursaut de renouveau flamboyant, tel un bouquet final esthétique.
Tout en douceur se dessine cette arrière-saison où les rayons moins dardant et la lumière moins tranchante promettent de démultiplier la beauté.
Ce n’est pas l'automne, c’est juste la version indienne de l’été.
septembre 15, 2024
Claude Como, artiste plasticienne multidisciplinaire, s’exprime aussi bien au travers de la peinture à l’huile, de la céramique, de la résine, du fusain ou encore de la laine.
Née en Côte d’Ivoire, elle réside et travaille à Marseille. C’est de cette identité forgée entre deux continents que chemine sa recherche artistique.
Elle découvre le tufting en 2019, sur internet, et s’approprie très vite cette pratique qui touche une dimension tactile et plus sensorielle à son travail, ouvrant une dimension sensuelle inouïe entre son œuvre et ceux qui vont les découvrir.
C’est ce travail immersif qui est mis à l’honneur dans son exposition « Sweet Symphony » à la galerie des musées de Menton.
Cette exposition réunit 130 œuvres textiles, dont une installation tout en démesure, qui nous entraînent dans un univers où les visiteurs sont « priés de toucher » comme y invite l’artiste.
L’installation est gigantesque (60 m). « Sweet Symphony», éponyme du titre de l’exposition est une immersion complète dans l’imaginaire coloré et poétique de Claude Como.
Un voyage sensoriel plein et rare
Du 1 juin au 21 septembre 2024
Galerie des musées Palais de l’Europe
8 avenue Boyer 06500 Menton
septembre 02, 2024
Le château d’If, ses légendes, sa majesté et son mystère, ses milles et une histoires dont celle portée par le roman d’Alexandre Dumas ,se dresse imperturbable au large de Marseille, on le relie depuis le Vieux Port.
Depuis cet été, il éblouit particulièrement l’horizon, œuvre d’Art temporaire rebaptisé « flux marins 2024 ». Paré de couleurs éclatantes, il invite plus que jamais le regard.
Telle une sirène moderne, il nous happe dans l’odyssée contée de Miguel Chevalier qui l’a recouvert de toile et transformé la bâtisse en cabinet de curiosités.
On cède au chant visuel de ses sculptures en impression 3D, dessinées sous une lumière bleue qui nous transportent dans un monde de coraux flamboyants au cœur d’un océan fantastique.
L’artiste a choisi des formes et des couleurs inspirés de « l’énergie qui se génère autour de cette île ».
L’exposition à l’intérieur du château offre une expérience immersive au cœur d’un monde sous-marin modelé en céramique 3D et en plastique recyclé et propose un voyage au-delà des frontières du réel.
Une exposition aux connotations presque psychédéliques.
Miguel Chevalier
Jusqu’au 22 septembre 2024
Château d’If
Marseille
avril 20, 2024
Le musée Ceret accueille une exposition rétrospective de Teresa Lancet, l’artiste catalane qui a choisi le medium de Pénélope, la tapisserie, pour se faire une Ulysse des temps modernes, en explorant au bout des doigts le savoir-faire particulier de cette pratique, des communautés berbères ou gitanes.
Avec pour thématique les mémoires collectives, l’exposition retrace en 70 œuvres, dont de nombreuses inédites, le parcours de cette artiste engagée qui a fait cheminer son fil d’Ariane entre textiles, peintures, dessins, céramiques et vidéos.
Une exposition lumineuse
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Teresa Lanceta « La mémoire tissée »
Du 2 Mars au 2 Juin 2024
Musée d’Art Moderne de Céret
8 Bd Maréchal Joffre, 66400 Céret